J’éteins finalement la lampe...


J’éteins finalement la lampe
pour m’éclairer du jour.

Mais je regrette que ne m’écoutent plus
les silences restés dans la nuit,
le silence des chemins où nul ne passait,
celui des lits sans amour,
celui des arbres qui avaient
endormi leur feuillage.

Ce que j’avais dit pour des silences
s’émiette, éparpillé par les cris
d’oiseaux surgis de la lumière.

J’avance dans les mots
comme dans des herbes qui s’écartent
et ouvrent un chemin vers trop d’espace
où je ne sais m’appuyer à rien.

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